15 Avril 2018
Habitué au épreuve longue distance, c’est après avoir roulé avec nous tout l’hiver qu’il s’est présenté au départ de Paris Roubaix Challenge, 1 jour avant les Pros!
salut,un petit CR du Paris Roubaix que j'ai courusamedi avec mon fils. et photo ci-jointeJe ne regarderai plus jamais du même œil Paris-Roubaix confortablementassis dans mon canapé depuis que je l'ai fait samedi dernier. les pavés,c'est irracontable. il faut aller dessus pour se faire une idée. lelendemain, j'avais les poignets, les épaules, les paumes de main(j'avais pas mis de gants, erreur !) et...les fesses carbonisés ! lesvibrations sont telles que sur les longs secteurs de plus de 2 km, lavue se trouble et on a l'impression de vibrer encore pendant quelquescentaines de mètres une fois revenu sur le bitume.les pros qui passent à plus de 40 à l'heure dessus sont des monstresphysiques (c'est très dur d'être efficace car le rendement est minable àcause des vibrations du vélo) et aussi des équilibristes car le risquede chute est majeur. et encore, samedi dernier les pavés étaient secs,j'ose même pas imaginer ce que ça peut donner sous la flotte !c'est l'un de mes fils, grand amateur des épreuves UCI qui nous avaitinscrits à la course des amateurs qui a lieu la veille de celle despros. le premier secteur pavé rencontré est la trouée d'Arenberg qui estde loin le plus difficile. les pavés sont défoncés, complètementirréguliers et assez disjoints avec de la boue glissante entre lespavés. ne connaissant que les pavés de la place Louis XVI à Nantes(hyper fastoche en comparaison), et n'ayant aucune expérience, je metspied à terre au bout de 100 m après avoir frôlé la chute et en m'étantfait une grosse frayeur. je dégonfle un peu mes pneus sous les conseilsdes spectateurs présents, je repars très prudemment et je sors entier dusecteur, en me disant que j'aurais peut être du réfléchir avant designer pour une telle épreuve !heureusement, les secteurs suivants sont un peu moins difficiles, etsurtout au fil des secteurs, je commence à m'enhardir et à comprendre latechnique. il faut rester souple dans le pédalage, rester bien "en hautdu pavé", au centre de la route qui fait un petit dôme régulier, et nedescendre sur les côtés qui sont les plus défoncés que pour doubler unlambin. dernier conseil, il faut quand même rouler assez vite, car pluson va lentement et plus ça secoue.le célébrissime "carrefour de l'arbre" est aussi un passage superdifficile mais c'est presqu'à la fin et je commençais à avoir bien pigerle coup.malgré la difficulté du parcours (145 km dont une quarantaine de pavés),nous avons passé une superbe journée sous un soleil resplendissant. cefut une expérience très enrichissante et le tour de vélodrome avec lefiston restera un grand souvenir ! pour finir, la douche , dans cesvestiaires mythiques où tant de légendes sont passées a quelque chose demagique !du coup, on s'est promis de faire Milan San-Remo ou le tour de Lombardiedans le futur pour découvrir une autre des ces courses de légende !bien amicalement,La tortue