9 Décembre 2017
La saison cycliste vient à peine de se terminer, qu'une autre se profile. De nouveaux objectifs, de nouvelles ambitions, et toujours une envie de faire mieux que l’année qui vient de s’écouler ! Mais voilà, malgré toutes ces motivations, il est parfois difficile de ré-enfourcher son vélo durant cette période où les conditions ne sont pas toujours propices à rouler !
Une météo et des températures délicates, des journées plus courtes, cela limite sensiblement la fréquence et la durée de vos sorties hebdomadaires durant cette longue phase de travail hivernal !
C’est pourquoi, le « footing » peut être un bon complément pour varier et augmenter votre volume d’entrainement.
Beaucoup moins chronophage
Une séance de 30’ à 1 heure sera largement suffisante, là où à vélo c’est un minimum, voir insuffisant.
Des séances courtes une à deux fois par semaine, que vous pourrez facilement mettre en place dans votre vie quotidienne. Que ce soit le matin pour vous booster avant d’aller au travail, le midi pour éviter le coup de pompe à l’heure de la sieste, ou encore le soir pour décompresser de votre journée, il y aura toujours de la place pour placer au moins un footing dans votre semaine. Et même s’il faut souvent se faire violence au moment d’enfiler ses baskets, vous aurez toujours, après coup, cette satisfaction de vous dire « ça c'est fait!"c’est fait ! »
Cette sensation de se défouler, de s’oxygéner, de transpirer, pendant quelques minutes durant votre journée, vous mettra après coup dans un état de bien-être.
Il ne vous suffira que de quelques minutes pour voir tous les bienfaits de cette activité.
Attention à la reprise !
La course à pied est beaucoup plus traumatisante que le vélo. Il convient donc de prendre les bonnes dispositions dès le départ :
Tendinites, entorses sont des maux récurrents pour les joggeurs. Pas question de prendre vos vielles baskets du collège pour s’y essayer, au risque de voir transformer votre tentative en un essai infructueux ! Prenez le temps d’aller vous faire conseiller auprès d’un magasin spécialiste du running, sans chercher à en ressortir avec « la » bestseller d’une marque internationale. Le but est juste de compléter votre entrainement hivernal par une pratique loisir, voire vous lancer sur un 10kms. Privilégiez avant tout le confort au rendement.
Même si on a toujours une certaine fougue lorsque l’on reprend une activité, attention de ne pas s’emballer dès les premières séances. A moins d’avoir pratiqué régulièrement en amont, au cours de votre saison cycliste, il faudra y aller « mollo » lors des premiers footings. Sinon, vous vous verrez dans l’obligation de descendre les escaliers « en crabe » le lendemain de votre première séance ! En effet, les muscles des membres inférieurs travaillant différemment qu’en vélo, si vous ne vous modérez pas un peu lors de vos premières séances de course à pied, vous risquez quelques contractures les jours qui suivent vos premiers entraînements !
Facile à mettre en place
On enfile un short, un haut et ses running’s et en moins de 5’ on est prêt. Une fois dehors, on démarre son chrono et c’est parti (pour ceux courant avec une montre ou un compteur GPS, le plus long sera sa synchronisation par satellite) pour 30’ à 45’ d’effort.
Même si les journées d’ensoleillement sont plus courtes, contrairement au vélo, courir de nuit ne vous posera pas de problème. En trouvant facilement un parcours éclairé sur les bas chaussées ou autres pistes cyclables, sans crainte de vous faire écraser par des automobilistes, vous pourrez suer en toute tranquillité.
Idem lorsque vous êtes en déplacement ou au travail, il vous suffira de glisser votre paire de running et votre tenue dans un sac et le tour est joué. Peu encombrant, la course à pied nécessitera juste un vestiaire et une douche pour vous changer. Chose qu’il est difficile à mettre en place avec l’activité cycliste.
Au lever du lit
Le footing présente également l’avantage d’être deux fois plus gourmand en calories que le vélo. Et ce n’est pas négligeable durant une période généralement propice à une prise de poids, notamment durant l’approche des fêtes de fin d’année avec ses repas gargantuesques !
Vous pouvez décupler cette dépense énergétique en incorporant une séance dès le saut du lit. Ainsi à jeun, votre organisme viendra directement puiser dans la masse adipeuse de votre organisme, et non dans les graisses et glucides de votre dernier repas !
Attention toutefois de ne pas tomber dans l’excès, car cela pourrait vous jouer des vilains tours à vouloir trop puiser dans vos réserves ! Privilégiez plutôt la fréquence de ce genre de séances à la longueur. Ne dépassez pas les 30’ à 45’, et emportez quand même avec vous un gel ou une pâte de fruits … au cas où vous tomberiez en fringale.
La course à pied présente donc de nombreux atouts, qui rendront un peu moins monotone et varieront un peu plus votre préparation hivernale. Bien sûr il sera important de ne pas s’y prendre n’importe comment et de rester prudent, sur une pratique qui est plus traumatisante par rapport à une activité cycliste, qui est un sport porté !
Une à deux séances par semaine, est le bon timing en complément de votre pratique cycliste. Vous pourrez alterner ces deux sports jusqu’au début de l’année où vos sorties vélo commenceront être plus fréquentes et plus surtout plus longues.
Vous pouvez aussi conclure ce cycle de travail en accrochant un dossard sur une course à pied locale. Ça peut être le p’tit plus ou la finalité de cet aparté hivernal. A l’approche des fêtes de fin d’année, les trails, les 10 kilomètres et autres Corridas pullulent dans chaque coin de France. Et pourquoi pas se fédérer et/ou se challenger entre cyclistes, ça peut être un bon moyen pour franchir le pas à s’essayer à la Course à pied !?!